Actualités
Espace client

Responsabilité pénale des personnes morales et fusion-absorption : le grand chambardement ou comment créer une hydre !

Publié le : 05/04/2024 05 avril avr. 04 2024

Dans une affaire dans laquelle Olivier BURETH représente les intérêts de KERING, il a obtenu de la chambre criminelle de la Cour de cassation, par un arrêt tout à fait remarquable du 25 novembre 2020, un revirement à 180° qui consacre la transmission de la responsabilité pénale de la société absorbée à la société absorbante dans le cadre d’une fusion-absorption. La chambre criminelle consacre en outre une exception de fraude qu’il convient d’articuler avec le nouveau principe dégagé. Jusqu’à cet arrêt, la chambre criminelle considérait qu’il fallait assimiler la fusion-absorption au décès d’une personne physique, l’article 121-1 du Code pénal, relatif à l’individualisation de la responsabilité pénale, ayant systématiquement conduit la chambre criminelle à considérer que la fusion-absorption entraînait l’extinction pure et simple de l’action publique et avec elle, l’échec de l’action civile (sauf exception).

Au cas d’espèce, cette décision a permis la poursuite du procès et à KERING, qui était partie civile, d’être indemnisée de son préjudice.

L’article ci-joint d’Olivier BURETH, publié dans les Petites Affiches du 7 janvier 2021, commente cet arrêt, précisant les contours de la solution résultant de l’arrêt, ainsi que sa portée.

Historique

<< < 1 2 3 4 5 > >>
Navigateur non pris en charge

Le navigateur Internet Explorer que vous utilisez actuellement ne permet pas d'afficher ce site web correctement.

Nous vous conseillons de télécharger et d'utiliser un navigateur plus récent et sûr tel que Google Chrome, Microsoft Edge, Mozilla Firefox, ou Safari (pour Mac) par exemple.
OK